Analyse de L’Œuvre à La boîte à merveilles درس من دروس مادة اللغة الفرنسية ، يهم مادة أساس من المواد التي تدرس لتلاميذ السنة الأولى بكالوريا من التعليم الثانوي التأهيلي بالمملكة المغربية.
Analyse de L’Œuvre à La boîte à merveilles
LE contexte historique
La littérature maghrébine d’expression française est née vers la fin des années quarante sous l’occupation française dans les pays nord africaine (L’Algérie, le Maroc et la Tunisie). Elle est produite par des auteurs maghrébins qui ont étudie la langue française à l’école publique moderne, à la mission ou en France.
La littérature maghrébine d’expression française:
C’est une littérature régionale produite en français qui des auteurs d’origine maghrébine, on n’y trouve pas les écrivains français qui ont écrit sur le Maroc, L’Algérie, La Tunisie, C’est le Maghreb vu de l’intérieur en langue française par des Maghrébins.
Le courant ou le mouvement littéraire régional:
Au début, la littérature maghrébine d’expression française de première génération est ethnographique ou plus exactement documentaire, exotique et folklorique, Elle cherche à montrer, à la manière d’une carte postale, aux lecteurs francophones la vie de tout les jours des Magrébines: c’est-à-dire les coutumes, les fêtes, la cuisine, les souks, les marabouts, les conditions de la femme, l’autorité de l’homme, l’habillement, les croyances …
Le genre littéraire:
«La boite à merveilles» est un roman de genre autobiographique (Souvenirs d’enfance) qui comprend plus de tente souvenir. Il est écrit, en français, par l’écrivain maghrébin d’origine marocaine Ahmed Sefrioui et publié en 1954. Les souvenirs relatés à la première personne «je» sous forme de petits récits courts et autonomes, on peut déclasser ou supprimer quelques uns sans que l’œuvre perde de sa cohérence parce qu’il n’y a pas un enchaînement chronologique et événementiel.
La structure:
«La boite à merveilles» est constituée de douze chapitres inégaux dont les quatre derniers forment un récit qui commence par la faillite de Sidi abdeslem et se termine par son retour après une longue absence qui a duré un mois.
L’auteur:
Ahmed Sefrioui est né en 1915 à fès. Il a été à l’école coranique puis à la mission où il a fait ses études. Il a exercé plusieurs fonctions dans sa vie active (Interprète, sous directeur du musée Batha à Fès et directeur du tourisme à Rebat). Il a écrit aussi «Le chapelet d’ambre» en 1949, «Le jardin des sortilèges» en 1981 et «La maison de servitude» en 2001, Il décédé en 2004.
Le résumé:
Dans «La boit à merveilles» Sidi Mohamed nous raconte ses souvenirs d’enfance qui reflètent la vie socio-économique et socioculturelle de la société maghrébine des vingt, c’est- à-dire un témoignage de l’auteur sur son époque.
Le narrateur:
Le narrateur Sidi Mohamed, est enfant de six ans vivant avec sa famille à Dar Chouafa, dans une impasse à der Nouala à Fès. Il nous décrit la vie tidienne de la société marocaine de l’époque.
Le temps:
Au début de colonialisme, dans les année vingt, quand le narrateur avait six ans.
Né en 1915 à Fès, Ahmed Sefrioui est considéré comme le premier écrivain marocain d’expression française. Il est issu d’une famille modeste de Berbères. Son père est meunier et la famille habite la médina de Fès. La vétusté caractérielle du lieu qui l’a vu grandir est constamment présente dans ses œuvres. Comme les autres enfants de son âge, Ahmed va à l’école coranique. Il fréquente ensuite l’école française et le collège de Fès. Homme de culture, romancier et nouvelliste accompli, sa route n’était pourtant pas toute tracée.
En effet, l’écrivain n’embrasse pas directement une carrière dans le domaine littéraire ou culturel mais plutôt dans le journalisme. Il est journaliste pour le quotidien nationaliste « l’action du Peuple ». Il finit par quitter son poste et fonde le musée Al Batha à Fès. Il en devient d’ailleurs le conservateur. Il se consacre également à la gestion et à la protection du patrimoine de sa ville natale. À partir de 1938, il vit à Rabat et occupe des postes dans les ministères de la Culture, de l’Éducation nationale et du Tourisme.
La carrière littéraire d’Ahmed débute avec sa première œuvre, Chapelet d’ambre, écrite en 1947 et publiée en 1949. En 1947, il obtient le Grand prix littéraire du Maroc pour le manuscrit de Chapelet d’ambre. Ce prix sera le déclic qui lui permettra de gagner de la notoriété. En effet, c’est la première fois qu’un Marocain se voit décerner ce prix. Chapelet d’ambre est un recueil de quatorze nouvelles dans lequel il aborde de nombreux thèmes : l’école coranique, qu’il a fréquentée et la méthode
d’enseignement des instructeurs ; le pèlerinage, l’artisanat, les vagabonds, le monde mystique… En 1954, Ahmed publie sa deuxième œuvre. Il s’agit d’un roman intitulé La boîte à merveilles. Cette œuvre est perçue comme le premier texte de littérature marocaine d’expression française. La boîte à merveilles est un récit autobiographique dans lequel Ahmed relate les souvenirs d’un enfant nommé Sidi Mohammed. En outre, cette œuvre est également considérée comme un roman ethnographique. Avec La boîte à merveilles, Ahmed, le jeune homme ambitieux et conquérant, né et élevé dans la médina de Fès, innove en unissant le monde littéraire oriental à la culture occidentale : un mouvement est né.
Le brassage entre la culture occidentale et la culture maghrébine débute avec la création dans le Maghreb des écoles françaises. La période qui est vraiment rattachée à ces débuts est celle des années
- Les enfants marocains, tels que Ahmed Sefrioui, qui fréquente l’école coranique (le Fqih) et l’école française ont tendance à préférer cette dernière à la première jugée plus traditionnelle, moins novatrice. Dans La boîte à merveilles, il réussit à unir les deux sans déprécier l’école coranique. Il introduit le monde oriental dans la culture occidentale sans nécessairement fustiger ou même
condamner sa culture d’origine. Cette intégration ne se fera pas de la même manière chez d’autres adeptes du mouvement qu’il a créé, notamment chez son compatriote, Tahar Ben Jelloun.
soutiennent que ce roman métaphysique portant sur les contraintes de la foi dans l’Islam, de la poésie, de l’amour et de la révolution, est la suite de La boîte à merveilles. La Maison de servitude a connu un franc succès. En 1989, Ahmed publie sa quatrième et dernière œuvre de fiction, Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes. Il s’agit d’un recueil de contes inspiré de la littérature orale populaire. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages documentaires sur le Maroc. Ses œuvres ont été rééditées et traduites de nombreuses fois. Il s’éteint le 25 février 2004 à Rabat. À bien des égards, l’on peut dire qu’il n’existe pas une flopée de publications sur Ahmed Sefrioui. Néanmoins, ses
œuvres demeurent à jamais un témoignage vivant de la vie discrète qu’il a menée, de sa passion pour l’écriture, de son attachement à sa ville natale, à sa religion, et surtout de son indéniable talent.
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